Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/11

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ayant possédé un chat, un chien, un cheval, un singe, un perroquet ou toute autre bête, n’ait découvert chez son inférieur ami des qualités extraordinaires, tout au moins curieuses et souvent intéressantes.

« Combien de fois avez-vous entendu raconter les prouesses d’un animal, les prodiges de son intelligence, le mérite de ses talents, voire même de ses vertus ?


« Naguère encore, vous souvient-il de ce chimpanzé « Consul » qui faisait courir tout Paris et rapportait à son propriétaire de vingt à trente mille francs par mois ? Il allumait et fumait la pipe comme un vieux loup de mer, conduisait son automobile en maître chauffeur, on assure même qu’il soupa un soir de centième à la même table qu’un académicien et se comporta toujours et partout en parfait gentleman. Que de livres charmants furent écrits par des philosophes sur les exploits de toutes ces chères bêtes.

« Mais voici qu’à l’agréable on s’efforce de joindre l’utile : un courrier des États-Unis nous relate qu’un propriétaire vient, le premier, de tenter l’utilisation rationnelle des quadrumanes. De l’Amérique centrale