Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/20

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serrant dans sa trompe un tronc de pin arraché, il brandissait cette énorme massue, tapait à tort et à travers et menaçait quiconque faisait mine de l’approcher. Peu à peu enfin, on le calma par de douces paroles, par des friandises, et, le soir venu, solidement garrotté, il fut expédié par grande vitesse à Hambourg, je crois, chez un célèbre dompteur de bêtes féroces.

« Le bois de pins ainsi mis en miettes fut acheté par un boulanger qui en chauffa pendant de longues années son four à pain. »



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