Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/74

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depuis quelques instants les diverses curiosités qui s’accumulaient en cet endroit, que mes yeux, par je ne sais quel hasard, se portèrent sur un gentleman qui boitait très légèrement. C’était pitié de voir cet homme, de mise fort recherchée, à la figure noble et sympathique, affligé de cette claudication qui paraissait, il est vrai de dire, due à l’élégance un peu surannée d’enfermer ses pieds dans une chaussure trop étroite pour eux.



« Vous savez que nous autres, Marseillais, fils de la Grèce, avons des puretés de formes telles que le Narcisse de Pompéi n’a rien à nous reprocher ? J’ai le pied fin et je m’en vante, ce n’est point un Anglo-Saxon qui pourrait lutter avec moi. Or, mon ami, quand j’envisageai les pieds de ce monsieur, je reconnus… mes propres bottes. Enfin !!!

« Une seule chose me gênait, l’air d’honnêteté du gentil-