Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/77

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à son réveil. Je ne faisais aucun bruit, je couvais mes bottes de l’œil, ayant un plaisir délicat, à rentrer lentement et, pour ainsi dire, à petites gorgées, dans leur propriété.



« Bien mal m’en prit. « Il ne faut jamais renvoyer au lendemain ce qu’on peut faire la veille. » Car, au moment où avec délicatesse j’allais réveiller le dormeur, du sophora dégringole un singe, trop civilisé, hélas ! qui, sans plus de façon, s’empare des bottes, regagne son abri verdoyant et, là-haut, quelque peu gauchement, se les passe l’une après l’autre. Je poussai un grand cri ! À ce cri, se réveilla le dormeur ; je lui narrai rapidement notre mésaventure ; je lui