Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/83

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Buffalo Bill, me servir de la navaja, de l’arbalète comme Guillaume Tell, mais, contrairement à mes compatriotes, je n’ai jamais su lancer une pierre de ma vie. Il n’en était pas de même de mon compagnon, qui atteignit en plein front notre singe au moment même où, par l’imitation et nous voyant nous déchausser, il avait enlevé ses bottes qu’il avait placées devant lui. C’est ainsi que je reconquis mon trésor.

« Je remerciai très cordialement lord Lasiesbury et le quittai peu après en lui abandonnant mes autres chaussures et après la promesse formelle d’aller le voir à Calcutta dès que ma mission serait heureusement remplie.

« Je repris donc le cours de mon voyage si inopinément interrompu et je m’enfonçai dans ce paradis terrestre qu’est l’Inde, pays inoubliable pour qui l’a traversé, tenant de la féerie autant que du rêve. »



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