Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/85

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jamais apercevoir un coin de ciel et pour n’entendre dans le silence que le frôlement de notre monture glissant sur un épais tapis de mousses et de lichens. On la sentait pourtant habitée, vivante cette forêt, mais ses hôtes hypnotisés sans doute dans le bien-être, à cette heure, ne songeaient qu’au repos.



« Là une clairière lumineuse s’étendait au loin, baignée par un étang couvert de lotus et de nélumbos ; des courlis bleus et roses comme ces fleurs s’en élevaient parfois pour se poser presque aussitôt.