de l’hindi, langue principale de l’Hindoustan) de la manière qui m’a paru la plus naturelle et la plus scientifique. Ce n’est là, dans ma pensée, qu’un résumé, qu’un programme à l’usage des élèves de l’École des langues orientales et que je me réserve de développer dans mes leçons orales, comme je l’ai fait pendant le second semestre de l’année 1881-1882, et pendant l’année 1882-1883.
J’ai toujours pris pour prototype, pour point de départ, l’hindi-urdu. Mais il m’a paru excellent d’indiquer les variations régionales et de donner un aperçu rapide de l’histoire de la langue. Depuis que dans l’Inde anglaise le persan n’est plus la langue officielle, c’est-à-dire depuis 1837, depuis qu’un mouvement très sensible s’opère parmi les pandits, tendant pour ainsi dire à la purification de l’urdu, la connaissance de l’urdu seul n’est évidemment plus suffisante.
Je termine en donnant un spécimen de l’urdu (un passage du Bagh ô Bâhar), un spécimen de l’hindi littéraire (un extrait de l’hitopadèçà) et un spécimen de l’hindi oriental (un conte recueilli par M. Hoernle). Je laisse en romain les mots étrangers.
I. — Urdu.
Isî ummed mêm Bâdṣâh kî ’umr câlîs baras hô-gayî.
Telle espérance dans Roi, Pacha de âge quarante années être alla devint.
Ek din sîs maball mêm namâz adâ karkê
Un jour miroir endroit dans prière accomplissement ayant fait,
wazifa paṛh rahê thê ; êk bangî, aîné kî taraf kbiyal
leçon[1] lire demeuré était ; une fois, miroir de côté idée
jô karte hâim[2], tô êk sufed bâl mûchôm mêm nazar
quand faisant il est alors un blanc poil moustache dans vue
âyâ, kî manind târ-i muqqais kê camak rahâ hâi.
alla, que pareil fil de broderie de éclat demeuré était.
Dans cette espérance (d’avoir un fils), le roi atteignit l’âge de