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facilement les parties de vitraux enfoncés par les ouragans.


Les remplissages en pierre étaient si bien pour les architectes une nécessité de construction, qu’ils n’en posaient point dans les baies qui, par leur position près du sol ou leur étroitesse imposée par le faible écartement des piles, pouvaient, sans inconvénient, être armées de simples barres de fer. Dans les collatéraux, par exemple, les architectes ne croyaient pas encore qu’il fût nécessaire d’ouvrir complètement les murs entre les contre-forts, parce que ces collatéraux, n’étant pas très-larges, n’avaient pas besoin d’une aussi grande surface de lumière que les nefs principales, puis parce qu’on s’attachait encore aux traditions romanes, tenant toujours à bien fermer les parties basses des édifices. Dans l’église Saint-Yved de Braisne, les bas-côtés du chœur et la nef haute même présentent ainsi