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terrains pierreux où elle pousse, ils composent de grandes et larges frises, des cordons, des crochets énergiques, mais refouillés à l’excès.


Cependant on conçoit qu’avec ces feuilles, dont les lignes sont belles, on puisse faire de grands ornements : c’était encore là un reste des traditions de l’école laïque du XIIIe siècle, qui cherchait ses modèles d’ornements parmi les infimes créations de l’ordre végétal. Les artistes du XVe siècle aiment aussi à imiter les algues d’eau douce ou marines, d’un modelé très-puissant (voy. Fleuron, Sculpture).