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[porche]
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compose (fig. 1) à rez-de-chaussée d’une nef centrale à trois travées avec bas côtés.


Cette nef centrale est fermée par des voûtes d’arête avec arcs-doubleaux ; les nefs latérales sont couvertes par des berceaux perpendiculaires aux murs latéraux, reposant sur les arcs-doubleaux A. On entrait dans ce narthex par une porte B, donnant sur une cour précédée d’une enceinte fortifiée. La façade elle-même du porche était défendue. Deux tours s’élèvent sur les deux premières travées C. Du narthex, on pénètre dans l’église par la porte D et les deux arcades E. De gros piliers cylindriques isolés et engagés reçoivent les sommiers des voûtes. Au premier étage, ce vaste narthex forme une église avec nef élevée, voûtée en berceau et collatéraux voûtés en demi-berceaux (fig. 2). Des meurtrières s’ouvrent à la partie inférieure de cette salle éclairée, par des fenêtres percées dans les murs de la haute nef et dans le pignon antérieur. La coupe transversale que nous donnons ici est prise en regardant vers l’entrée. En A sont les souches des deux tours[1]. Toute la construction est élevée en moellon smillé ou enduit. Du côté de l’église, une arcade est percée dans le mur pignon, au niveau du sol du premier étage, et permet de voir ce qui se passe dans la nef. La même disposition se retrouve

  1. Voyez, pour de plus amples détails, les gravures faites d’après les relevés de M. Questel, dans les Archives des monuments historiques, publiées sous les auspices de S. Exc. le Ministre d’État.