du centre toulousain. L’église du Mas d’Agen nous montre de beaux chapiteaux, les uns appartiennent à l’école de Saintonge, d’autres donnent un mélange des deux écoles, et se rapprochent de celle de Toulouse. Tel est par exemple celui-ci (fig. 36). L’ornementation du tailloir appartient au roman empreint des arts gréco-romains. Les figures d’un meilleur style que celles du Poitou et de la Saintonge[1] rappellent la statuaire de Toulouse.
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Cahors présente également, au XIIe siècle, en ornementation comme en statuaire, un mélange d’influences dues aux provinces occidentales et méridionales. Mais où ce mélange est bien marqué, c’est à l’abbaye de Souillac, sur l’ancienne route de Brives à Cahors. Les bas-reliefs et sculptures qui décorent l’intérieur de la porte de cette église ont un caractère qui tient à la fois du génie nord-hindou dont nous avons trouvé des traces à Poitiers et des arts byzantins. Dans la composition bizarre du pilier de
- ↑ Il faut dire que l’école de statuaire du Poitou est supérieure à celle de la Saintonge, mais ces deux écoles ne diffèrent entre elles que par la qualité de l’exécution, les artistes poitevins étant très-supérieurs aux artistes saintongeois. Quant au style, il est le même dans ces deux provinces.