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attirant les animaux sauvages au son de sa lyre (fig. 1) symbolise le Christ, dont la parole va réunir les hommes sous une même loi de charité[1].

Plus loin c’est une figure symbolique nouvelle, le pasteur portant la brebis égarée sur ses épaules ; mais c’est encore une manière de personnifier le Christ, c’est une personnification de Jésus empruntée à l’une de ses paraboles.

Le besoin d’analyse, de classement, de méthode, en un mot, porte la race aryenne à diviser la puissance supérieure et à admettre l’antagonisme au sein même de l’ordre divin. D’un autre côté, l’esprit logique de l’Arya, son sens pratique, le portent à concevoir l’unité, le moteur unique. Pour contenter ces deux sentiments nés avec lui, mais qui ne se développent que successivement, l’Arya symbolise toutes les divisions de la puissance supérieure, qui deviennent ainsi comme des attributs d’un ordre divin unique établi plus tard. Ceci explique les difficultés qu’avait à vaincre le christianisme pour imposer le dogme de l’unité

  1. Voyez Roma sotterranea, Bosio, p. 239, et les Catacombes de Rome, Perret.