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[vantail]
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révolution de 1792 jeta au creuset ce qui restait, si bien qu’aujourd’hui on a grand’peine, en France, à retrouver quelques traces de ces vantaux garnis de métaux plus ou moins habilement décorés.


Quelques débris d’ouvrages de fer ont seuls échappé, à cause de leur peu de valeur, à ces dévastations. Des portes de trésors, de sacraires, laissent encore voir leurs revêtements de fer battu. Ces revêtements sont toujours faits au moyen de bandes de fer, car on ne fabriquait pas alors de la tôle :

    difficiles à lire : Hoc opus Airardus cœlesti munere fretus, Offert ecce tibi Dyonysi pectore miti. » (D. Doublet, Antiq. et recherches de l’abbaye de St-Denys en France, liv. I, chap. xxxiii.)