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tion, très-originale, ne paraît pas être une exception, car souvent on remarque sur les parois des socles recevant des effigies de morts, les traces de supports de pierre, de métal ou même de bois, portant ces herses de cierges et peut-être des poêles d’étoffe. Les tombes avec dais fixes de pierre ou de bois ne sont qu’un dérivé du même principe.


On en voyait beaucoup autrefois dans nos églises abbatiales, à Royaumont, aux abbayes de Saint-Denis, de Longpont, d’Eu, de Braisne, de Saint-Seine, de Poissy ; aux Jacobins, aux Célestins de Paris. Quelques cathédrales en possédaient également, Amiens, Rouen, Sens. On en voit encore dans celles de Limoges et de Narbonne, autour du chœur.

Voici entre autres la tombe de Charles, comte d’Étampes, petit-fils de Philippe le Hardi, qui était placée dans l’église des Cordeliers, à Paris,