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que l’on avait pour les sépultures faisait que les fidèles ne marchaient point sur ces pierres ; mais s’il y avait foule dans l’église, il était assez difficile d’éviter de butter contre ces saillies, si faibles qu’elles fussent : aussi se contenta-t-on bientôt de graver sur des dalles de pierre ou des plaques de bronze la figure entière du défunt.

Nous possédons en France un assez grand nombre de ces plates-tombes en bas-relief. Il nous suffira d’en donner ici un exemple qui se trouve aujourd’hui déposé dans la nef, à l’entrée de l’église de Saint-Martin de Laon (fig. 31). La tombe, de pierre noire de Belgique, est