qu’au qu’au XVIe siècle, il n’y avait guère de crédence, c’est-à-dire de tables découvertes près des autels, mais bien des armoires, soit prises dans la muraille, soit meubles, dans lesquelles on déposait le calice, la patène, le voile, le corporal, le pain et le vin. Dans les églises de l’ordre de Cluny et de l’ordre de Cîteaux, c’était dans des armoires (meubles) placées vis-à-vis ou au côté droit de l’autel qu’on déposait tout ce qui était nécessaire pour la consécration, pour la communion des religieux.
Ces crédences sont immeubles ; nous n’avons pas à nous en occuper ici[1]. Quelquefois, sur le côté de l’autel, est réservée une tablette saillante ou un petit réduit servant de crédence[2].
Près des tables à manger, lorsque le couvert était mis[3], on plaçait un meuble qui servait à faire l’essai ; ce meuble se composait