carrés, sans pavillon : cette forme était d’étiquette ; les dais avec
pavillon au-dessus étaient plus particulièrement réservés aux trônes
d’évêques. Les autels, les suspensions, les fonts baptismaux, étaient
aussi parfois couverts de dais sans pavillon. Voici (fig. 2) un dais
royal accompagné de deux courtines relevées[1] ; l’étoffe est pourpre
avec dessin or ; le bois du trône est complètement doré. Lors des entrées
des princes et princesses, des personnes royales, il était d’usage
de faire porter un dais au-dessus de leur tête. « Quand nos Rois et
Reines font leur première entrée à Paris, c’est à eux (les échevins)
d’apporter le ciel d’azur semé de fleurs de lis d’or, et le mettre
et porter parmi la ville par-dessus leurs majestés[2]. » En effet, la
figure 3 nous représente l’entrée d’Isabeau de Bavière dans la bonne
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[ DAIS ]
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