le comte d’Ostrevant ; et vous dy que la lictière de la Reyne estoit très-riche et bien ornée, et toute découverte… Des autres dames et damoiselles qui venoient derrière sur chariots couverts et sur pallefrois n’est nulle mention, et des chevaliers qui les suivoient…[1] »
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cd/Viollet-le-Duc_-_Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance_%281873-1874%29%2C_tome_1-75.png/450px-Viollet-le-Duc_-_Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance_%281873-1874%29%2C_tome_1-75.png)
Lors des enterrements des princes, il était d’usage de transporter le corps du défunt dans des chars richement décorés. « … Et fut la préparation du duc moult bien ordonnée et faicte : les chevaux du chariot couverts de velours ; et pennons, bannières et cottes-d’armes estoyent bien ordonnés. Le corps gisoit en son chariot, et pardessus avait un poisle élevé ; et après venoit le corps de Madame de Bourgongne en son chariot et chevaux couverts de velours… Les églises (le clergé) aloyent devant, par ordre. Les chevaliers de l’ordre estoyent tous à pié, adextrans le chariot, et tenant le poisle
- ↑ D. Godefroy, le Cérémonial français ; 1649, t. I, p. 639 : Entrée de la reine Isabeau de Bavière à Paris (Froissart, liv. IV).