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L’arme était ainsi bien suspendue vers son centre de gravite, mais un peu bas, ce qui, à cheval, devenait fatigant. Les épées ayant été fabriquées plus lourdes vers 1230, on voulut que les baudriers fussent moins obliques, et que la poignée fût à la hauteur de la ceinture.

Le baudrier fut donc attaché à celle-ci moins obliquement (fig. 6[1]), mais toujours derrière la hancbe droite. Il passait sur la ceinture, à laquelle il était solidement cousu. La courroie de devant était, de même que précédemment, fendue en deux, puis chacune des lanières encore en deux. La première moitié passait derrière le fourreau

  1. Statue tombale (1230 environ), musée de Toulouse.