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On voit aussi, comme il vient d’être dit, des cervelières composées de plusieurs pièces d’acier rivées ensemble (fig. 6[1]).

La dernière forme de la cervelière est celle adoptée avec la brigantine et façonnée de même (fig. 7[2]). Ces plaques d’acier, rivées, se recouvrant comme des tuiles, étaient garnies extérieurement de velours ou de drap de soie ; intérieurement, de toile en double ou de peau. C’était un habillement de tête de piéton, sur lequel on enfourmait le chaperon ou bien on posait la salade.


CHANFREIN, s. m. Partie du harnais de guerre du cheval et tenant à la têtière. La têtière est l’habillement de tête du coursier de guerre ; le chanfrein est la pièce de fer qui garantit le front, l’entredeux des yeux et les narines de la bête.

Il ne paraît pas que les chevaux

  1. Manuscr. Biblioth. nation., Romans d’Alixandre, français (1250 environ).
  2. Musée d’artillerie de Paris.