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[ CUISSOT ]
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sot (voyez la section C), interne, portant sur la selle, n’était point une défense utile et empêchait le cavalier de sentir les flancs du cheval. Ces boutons à ressort étaient gênants, aussi bien que la plaque de rivure de la courroie. On se décida dès lors à laisser une partie

non armée de plates de f en g, et les cuissots des bonnes armures de plates de la fin du xive siècle sont façonnés ainsi que l’indique la figure 3[1]. En A, ce cuissot est présenté de face ; un nerf saillant règne sur l’axe et aboutit à un arrêt a destiné à empêcher le fer de lance de glisser jusqu’à l’aine. La pièce b est d’un autre morceau rivé latéralement au cuissot ; elle peut se mouvoir, afin, si le ventre est plié sur

  1. De l’ancienne collection d’armes de Pierrefonds.