Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/517

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

« Meraugis fu (. Feruz cl piz soiiz la mameU’, 1’ Si en parfont que i’aleniele 1. Du glaive essiva par derrière. ’( De lui ne sai en quel manière (1 II garesisl 1 . . . » Il est question ici de lance, ainsi que l’indique la vii^nclte du temps même de la composition de ce roman. « L’alemellc du glaive », c’est le fer de lance. Plus loin le même auteur dit : « Tuit si parent et touz ses hommes « Saillent à lances et k glaives 2. » On peut entendre le mot glaive, dans ce dernier vers, comme épée.


GODENDAC, s. m. (godendaz, godendart). Arme d’hast employée par les piétons, particulièrement dans les Flandres, et dont Guillaume Guiart donne l’escrime ^ : «  « A grans basions pesanz ferrez « A un lonc fer agu devant, <( Vont ceuz de France recevant. « Tiex baston qu’il portent en la guerre i, " Ont nom godendac en la terre. « Croden-dac, c’est bon-jour à dire, Il Qui en françois le veust descrire, « Cil baston sont loue et traitiz, <( Pour férir à deuz mainz faitiz. " Et qua :it l’en en faut au descendre, ’i Se cil qui tiert i veust entendre « Et il en sache bien ouvrer, I Tantost puet son coq recouvrer « Et férir, sans s’alcr moquant, « Du bout devant, en estoquant, « Son ennemi parmi le ventre. « Et li fers est aguz qui entre « Légierement de plainne assiete, ’1 Par touz les lieu/, oii l’on en gicte, « S’arméures ne le détiennent, 1 Meraugis de Portlesguez, pulil. par M. Michelanl, ji, 191 ;xni<’siùcleK 2 Page 2U ;. » 1298. 4 Les Flamands,