Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/521

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Dans la Chanson de Roland, on lit ces vers : « De cels de France virent les giinfanuus l. . . » « E giinfanuns blancs c blois e vcrmeilz2. . . » lesquels montrent qu’il n’y avait pas un gonfanon de France, mais que chacun avait le sien. Roland porte son gonfanon, qui semble assez ample, puisque les bordures tombent sur ses mains : (( As poiv, d’Espaigne en est passet RoUans. ’• Sur Veillantif sun hou cheval curant, « Portct ses armes ; muU li sunt avenanz ; « Mais sun espiet 3 vail li bers palmeiant, ■t Cuntre le ciel vait l’amure turnant, H Laciet en sum un gunfanun tut blanc ; « Les renges li baient josqu’as mains ; Il Cors ad niult gent, le vis cler e riaut ’. » Et cependant, comme il a été dit ci-dessus, on combat avec la lance munie du gonfanon, l’étoffe pénètre dans la plaie : <i El cors li met les pans del gunfanun, <> Pleine sa hanste l’abat mort des anjuns ■^. o Ailleurs, les gonfanons pendent sur les heaumes : <i Cil gunfanun sur les helmes lur pendent ". » (Voyez Banmkre, Penxon.) On disait aussi lacer le gonfanon, pour rattacher à la hampe au moyen de clous : « .1. gonfanon ot fet devant lacier, « A .V. clous riches fermez et alachiez’. »


GOUPILLON, s. m. Long bâton à l’extrémité dmiucl étaient fixés plusieurs chaînons terminés par de petites sphères garnies de pointes. ’ Str. Lxvi. - Str. Lxxvii. 3 « Sa lance. «  » Str. i.xxxix . 5 Str. xcii. o Str. ccxiv. ’ Roman d’Aubenj le Boicic/owq, pul.l. par M Tarbi’, p. 138.