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[ ARMURE ]
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pas gêner l’homme d’armes lorsqu’il se servait du bouclier. Sur cette tunique est posée la cotte d’armes faite de peau ou de toile doublée, avec treillis et torsades de cuir espacées[1]. Le treillis de cuir

  1. On remarquera que cette cotte n’est plus divisée en façon de caleçon pour passer les cuisses, comme l'était la cotte d’armes normande (voy. Cotte d’armes). Le fourreau de l'épée passe sous la cotte d'armes, et ne laisse voir que son orifice supérieur par une fente ménagée dans cette cotte.