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LA CITÉ DE CARCASSONNE

devoir adopter un commandement uniforme des courtines sur le dehors, aussi bien pour l’enceinte extérieure que pour l’enceinte intérieure, on régularisa, vers 1285, tous les reliefs. Il faut dire aussi qu’à cette époque on ne donnait plus guère un commandement important aux tours sur les courtines qu’aux saillants, ou sur quelques points où il était utile de découvrir les dehors au loin.

Pour les grands fronts, les tours flanquantes n’ont, sur les courtines, qu’un faible commandement, et cette disposition est observée pour le grand front sud-est de l’enceinte intérieure de la Cité, réparé et couronné par Philippe le Hardi.

La disposition de cette tour de l’enceinte extérieure que nous venons de donner est telle, que cet ouvrage ne pouvait se défendre contre l’enceinte intérieure ; car, non seulement cette tour est dominée de beaucoup, mais elle est, du côté des Lices, nulle comme défense.

La Courtine (entre la Tour 7 et la petite Échauguette nord-ouest) a été bâtie sous Saint Louis et exhaussée par Philippe le Hardi sur l’ancien crénelage. Le sol des « Lices » a été aussi exhaussé sur ce point. La porte murée visible à l’intérieur de la Tour 7 communiquait avec la courtine primitive (voir explications détaillées sur ces travaux page 38).

La petite Échauguette nord-ouest, commande l’angle nord-ouest. Crénelée. Deux mâchicoulis.