Page:Viollet-le-Duc - La Cité de Carcassonne, 1890.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
74
LA CITÉ DE CARCASSONNE

Louis. Vers le milieu de la Courtine s’ouvre une poterne du xiiie siècle donnant accès dans les fossés nord du Château. À la place de cette poterne devait s’élever une tour faisant partie de l’enceinte Gallo-Romaine.

En avant de la tour 28, un mur, avec porte et meurtrière, couronné par une plate-forme crénelée, ferme les abords du Château. Du haut de cette plate-forme, facilement accessible à l’aide d’escaliers en pierre placés dans l’angle de la tour 28, on découvre un splendide panorama embrassant les formidables défenses du Château et de la Porte d’Aude, et un lumineux paysage borné, à l’horizon, par les cimes dentelées des Pyrénées.

Les Tours 28 à 37 et les remparts joignant ces tours, font partie des défenses du château du côté de la rivière. (Voir description p. 100, La Grande Caponnière, Défenses du Château).

28. Tour de la Chapelle. — Reconstituée dans sa forme Visigothique. La base est Gallo-Romaine avec revêtement du xiiie siècle. La Chapelle du Château était voisine de cette tour.

Courtine, entre les tours 28 et 29. — Elle paraît avoir été bâtie au xvie siècle, par le Sénéchal, en remplacement de la courtine Gallo-Romaine.

29. Tour de la Poudre. — Construction du xiiie siècle (Saint Louis) tenant la place d’une tour de l’enceinte primitive. À la base de la tour, Porte