Page:Virgile - Énéide, VII à XII, juxta, traduction Sommer, 1867.djvu/217

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ÉNÉïDE. LIVRE IX. 23 instant, quos pater Æneas dedit esse rectores juvenum, et magistros rerum, si quando adversa vocarent. Omnis legio excubat per muros, sortita periclum, exercentque vices, quod est tuendum cuique. Nisus Hyrtacide», acerrimus armis, erat custos portæ ; quem Ida venatrix miserat comitem Æneæ, celerem jaculo sagittisque levibus ; Bt juxta Euryalus eomes quo alter pulcnrior non fuit JEneadum, neque induit arma Trojana, puer Bignans prima juventa ora intonsa. Unus amor erat Lis, ruebantque pariter in bella; tum quoque tenebant portam statione communi. Nisus ait : a Di ae addunt mentibus hunc ardorem, Euryale? an sua lil ido dira fit cuique deus? Jam dudum mens agitat mihi les pressent, eux que le père (héros) Enée a donnés pour être les chefs des jcunes-guerriers, et les maîtres des choses, si un jour des événements contraires les appelaient. Toute la légion (l’armée) veille le long des murs, ayant tiré-au-sort le danger, [devoir), et ils exercent leurs fonctions (font leur en ce qui est à-dëfendre à chacun. Nisus fi is-d’Hyrtacus, très-ixnpètueux (courageux) dans les armes, était gardien d’une porte ; Nisu* que l’Ida l00UP) montagne chasseresse (où l’on chasse beau* avait envevé pour compagnon à Enée, prompt par le trait et par les flèches légères; et auprès de lui était Euryale poi*r compagnon, en comparaison duquel un autre plus beau ne fut pas des (parmi les) compagnon s-d’Enée, et ne revêtit pas les armes Troyennes, jeune-homme 'raier duvet) marquant de la première jeunesse (du pre ■ son visage encore non-rasé. Un seul amour (une affection mutuelle) était à eux, et ils couraient pareillement ^ensemble) aux combats ; alors aussi ils occupaient la porte dans un poste commun. Nisus dit : « Est-ce que les dieux ajoutent (donnent) h mes esprits cette ardeur, Euryale? ou bien son désir violent devient-il pour chacun un dieu ? Depuis longtemps mon esprit agite (médite) à (en) moi