Page:Virgile - Énéide, traduction Guerle, 1825, livres VII-XII.djvu/397

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tems, a reconnu le redoutable Énée sous sa brillante armure ; de toutes parts ont frappé son oreille le pas accéléré des soldats et le souffle bruyant des coursiers. À l’instant même, ils sonnaient la charge et tentaient le sort des combats, si Phébus au teint de rose n’eût déjà plongé dans les mers d’Ibérie ses coursiers haletans, et fait pâlir l’éclat du jour devant les ombres de la nuit. Les deux armées s’arrêtent, postées sous les murs de la ville, et se retranchent dans leurs camps.