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Page:Virgile L’Énéide Traduction de Jacques Delille - Tome 3.djvu/21

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Et son temple, dont l’or relève la beauté.
Dédale, de Minos fuyant la cruauté,
Osa, se confiant à ses rapides ailes,
Tenter un vol hardi dans des routes nouvelles ;
Et, vainqueur fortuné des vents glacés du nord,
Sur les remparts de Cume abattit son essor.
Sitôt que l’a reçu la plage hospitalière,
Il t’élève un beau temple, ô dieu de la lumière,
Et t’offre, heureux nocher d’une nouvelle mer,
L’aile dont il vogua dans l’océan de l’air.