Page:Vitrac - Victor ou les Enfants au pouvoir, 1929.djvu/79

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ANTOINE, à Charles.

Espèce d’idiot. Il ne comprend rien à la plaisanterie. Hein ? Était-ce réussi ? Était-ce joué ?

CHARLES

Ah, celle-là. Eh bien, mon vieux. Ah, non, par exemple !

ANTOINE

Non, mais, était-ce joué ? Était-ce ça, hein ? Allons, avouez que je vous ai flanqué une de ces frousses ?

(Il éclate de rire.)
TOUS

Ah, oui, je n’en reviens pas. — Mais aussi… — C’était si bien joué, etc. — Il faut s’attendre à tout. ― Quelle heure est-il ? — Il est tard. Vous avez bien le temps. — Il faut que je rentre. — Alors, bonsoir — bonne nuit. — Embrassez-vous. — Bonsoir, général, — Bonsoir — Bonsoir. Merci, — Merci. — Bonsoir.

ESTHER, qui sort la dernière.

Tu as manqué papa, une femme est venue, qui pétait, qui pétait… Victor l’a tuée… Il lui a mangé les oreilles…

(Antoine, le général, Thérèse et Esther sont sortis.)

Scène X

VICTOR, ÉMILIE, CHARLES.
ÉMILIE

Victor, nous avons des comptes à régler.

CHARLES

Ah, non, assez pour ce soir ! demain…

ÉMILIE

Soit, demain, mais nous les réglerons.