Page:Vivien - Études et Préludes, 1901.djvu/37

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Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides,
Ton sourire est l’instant que l’on ne peut saisir…
Tu fuis, lorsque l’appel de mes lèvres avides
T’implore, ô mon Désir !

Froide comme l’Espoir, ta caresse cruelle
Meurtrit sans assouvir ; il n’en reste en effet
Que l’éternelle faim et la soif éternelle
Et l’éternel regret.