Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Et je voyais plus haut la divine Pléiade…
Je montais… J’atteignais le Silence Éternel…
Lorsque je me brisai, comme un fauve arc-en-ciel,
Jetant des lueurs d’or et d’onyx et de jade…

J’étais l’éclair éteint et le rêve détruit…
Ayant connu l’ardeur et l’effort de la lutte,
La victoire et l’effroi monstrueux de la chute,
J’étais l’astre tombé qui sombre dans la nuit.