Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/154

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Je te hais, Créateur dont la pensée austère
A fait jaillir mon corps en de fiévreux instants,
Et dont je garde au cœur les rêves sanglotants.
Je porte tout le poids des soupirs de la terre,

Car je suis la victime orgueilleuse du Temps.