Page:Vivien - Anne Boleyn, 1909.pdf/104

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
102
ANNE BOLEYN

« Ne me pleurez pas. Soyez fidèles au Roi et à la nouvelle Reine. Que votre honneur vous soit plus sacré mille fois que votre vie, et, dans vos prières, ne m’oubliez jamais. »

Ayant dit, elle s’agenouilla, tandis que l’une de ses filles d’honneur lui couvrit les yeux d’un bandeau.

L’épée s’abattit.


XLII


Que ce bourreau français soit béni, qui rendit la mort plus douce à la Reine condamnée et qui trancha finement le col, et ne l’abattit point à la façon des bûcherons, par un bourreau anglais.