Page:Vivien - Brumes de fjords.djvu/119

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XIII. — Jéhovah pétrit de l’argile. Et, de cette argile, il fit l’homme.

XIV. — De l’essence même de cette chair fleurit, idéalisée, la chair de la Femme, œuvre de Satan.

XV. — Jéhovah courba l’homme et la femme sous la violence et l’étreinte.

XVI. — Satan leur apprit la subtilité aiguë de la caresse.

XVII. — Jéhovah forma de son haleine l’âme d’un Poète.

XVIII. — Il inspira l’Aède d’Ionie, le puissant Homère.

XIX. — Homère célébra la magnificence du carnage et la gloire du sang versé, la ruine des villes, les sanglots des veuves, les flammes dévastatrices, l’éclair des épées et le choc des combats.