Page:Vivien - Chansons pour mon ombre, 1907.djvu/86

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Car l’ébauche est la sœur fragile des ruines
Qui mêlent leur hantise et leur pâleur au soir,
Évoquant la lumière ancienne d’un pouvoir
Sombré dans le palais que voilent les bruines.

Et l’on sent défaillir le vouloir entravé
Sous la ténuité morbide de l’esquisse…
Sa grâce fugitive, où le regret se glisse,
A l’infini du vague et de l’inachevé…