Page:Vivien - Flambeaux éteints, 1907.djvu/35

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ELLE DEMEURE EN SON PALAIS…


Elle demeure en son palais, près du Bosphore,
Où la lune s’étend comme en un lit nacré…
Sa bouche est interdite et son corps est sacré,
Et nul être, sauf moi, n’osa l’étreindre encore.

Des nègres cauteleux la servent à genoux…
Humbles, ils ont pourtant des regards de menace
Fugitifs à l’égal d’un éclair roux qui passe…
Leur sourire est très blanc et leurs gestes sont doux…