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FÊTE D’AUTOMNE


L’espoir de vivre ailleurs des jours clairs m’abandonne
Et je célèbre ici la fête de l’automne.

Au-dessus de ma porte, avec un regret doux
Et chantant, je suspends les guirlandes d’or roux

Qu’une femme au regard que nulle mort n’étonne
A cueillis, en pleurant sur la mort de l’automne…

Ma maîtresse d’hier, nous ne fûmes jamais
Un couple harmonieux… Autrefois, je t’aimais…