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RÉSURRECTION MAUVAISE
Ô tristesse, ô rancœur des songes tôt ravis !
Par un matin d’automne, enfin, je la revis
Celle dont le nom seul étourdit et caresse,
Celle qui fut pour moi l’Amour dans la Jeunesse,
Celle-là qui reçut mes sanglotants aveux
Celle dont j’adorais les suprêmes cheveux,