Page:Vivien - La Dame a la louve.djvu/114

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saisit un stylet, merveille de niellure et de pierreries, qui ornait sa ceinture, et me le plongea dans la poitrine… Je tombai… Une douleur suraiguë me trouait le cœur… Je sombrai au fond d’une nuit rouge…

Les plus savants docteurs ne m’arrachèrent qu’à grand’peine aux griffes tenaces de la Mort. Je guéris par un miracle de ma vigoureuse jeunesse.

Je ne franchis plus le seuil de la proxénète, de cette étrange femme, perverse et pure, impudique et inaccessible…