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Page:Vivien - La Vénus des aveugles, 1904.djvu/101

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LA VÉNUS DES AVEUGLES

Mon ombre suit, comme un remords,
La trace de mes pas d’ermite,
De mes pas dont la crainte hésite,
Vers l’allée où gîtent les Morts…
Mon ombre suit mes pas d’ermite,
Implacable comme un remords.