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Page:Vivien - La Vénus des aveugles, 1904.djvu/141

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LA VÉNUS DES AVEUGLES

La fin balsamique du jour,
Blonde de frelons et d’abeilles,
Perçoit, dans un baiser d’amour,
La beauté des lèvres pareilles.

L’odeur des frézias s’enfuit
Vers les cyprès aux noirs murmures…
La brune amoureuse et la nuit
Ont confondu leurs chevelures.