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INTERVALLE CRÉPUSCULAIRE



Tes yeux sous tes cheveux sont comme des poignées
De rayons à travers des toiles d’araignées.

Ton sourire d’été, que l’aube colora,
Est pareil au sourire orgueilleux de Sara.

Mon regard s’hypnotise à cette fauve boucle
Où le divin saphyr épouse l’escarboucle,