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Page:Vivien - La Vénus des aveugles, 1904.djvu/56

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LA NUIT LATENTE



Le soir, doux berger, développe
Son rustique solo…
Je mâche un brin d’héliotrope
Comme Fra Diavolo.
La nuit latente fume, et cuve
Des cendres, tel un noir Vésuve,
Voilant d’une vapeur d’étuve
La lune au blond halo.