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Page:Vivien - Le Vent des vaisseaux, 1921.djvu/29

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LE VENT DES VAISSEAUX


Les peuples sont petits et laids. Allons loin d’eux,
De leurs propos mesquins, de leurs cœurs infidèles.
Envolons-nous au bruit puissant des larges ailes
Que tu sais déployer dans le vent orageux !

Malgré le temps mauvais, debout dans la défaite,
Me voici faisant face à l’orage, à la mer…
Ô mon Démon, accours à ma voix, comme hier,
Et reconnais en moi ton Maître, le Poète !…