Elle demanda à l’Aphrodita la belle récompense d’un sourire aimé. Pour l’obtenir, elle répandit sur l’autel le lait d’une chèvre et en offrit une libation. Elle chérit les Piérides, qui firent Psappha glorieuse en lui donnant leurs travaux. Elle contempla l’aube aux sandales d’or, et la lumière du soir, qui ne détruit point la vue et semble une fleur d’hyacinthe. Aux festins, elle invoqua la Déesse de Kupros, qui verse délicatement dans les coupes le nektar mêlé de joies. Elle se joignit aux danses sacrées des femmes de la Crète autour du glorieux autel, foulant de leurs pieds délicats la fine et tendre fleur de l’herbe printanière. Et Psappha la nomma un soir : Ô belle, ô gracieuse…
Télésippa à Anagora
Tissons l’hyacinthe et l’iris
En des trames confuses ;
Je chanterai, sur le paktis,
L’Aphrodite et ses ruses.