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LES KITHARÈDES

l’a faite, et il a produit cette grâce comme monument à l’illustre Dioklès. Il a entrelacé beaucoup de lys (sauvages) d’Anyta et beaucoup de lys de Moïro, et de Sappho peu de fleurs, mais ce sont des roses. Il a ceint le narcisse des hymnes et des chœurs de Mélanippide et le sarment nouveau de la fleur de vigne de Simonide, et il y a mêlé, l’ayant entrelacé, l’iris qui exhale un doux parfum, l’iris aux belles fleurs de Nossis, dont Érôs enduisit de cire les tablettes : et il y a ajouté la marjolaine de Rhianos, à l’aimable souffle, et le doux crocus virginal d’Érinna, et l’hyacinthe d’Alcée, éloquent parmi les faiseurs d’hymnes…


Méléagre.