Aller au contenu

Page:Vivien - Les Kitharèdes, 1904.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
60
LES KITHARÈDES

De tes enfantines mains, ces traits


Ces dessins, labeur de tes mains enfantines,
Evoquent le seuil fleuri de mélilot,
Où les chants venus des lointaines collines
 Traînaient leurs sanglots.

Les vierges d’Hellas cachent leur clair visage,
Etoiles devant la lune dans son plein,
Devant tes pieds nus, devant ton doux langage,
 Ton rire serein.

Ces lettres, labeur de tes mains enfantines,
Ont le charme vain et tendre d’un écho…
Dans l’ample Lydie aux limpides collines
 S’attarde Myrô.

Excellent Prométhée, il y a aussi des humains qui t’égalent en habileté : qui que ce soit qui véritablement ait dessiné