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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/139

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VOICI CE QUE JE CHANTERAI


La gloire m’a souri dans les aubes dorées
Puisque ma gloire est de vous avoir adorées.

Vous m’avez enseigné dans les jardins, sachant
Qu’ainsi je vous louerais, l’amertume du chant,

Et, d’une voix parfois troublée et parfois claire,
Ô femmes ! j’ai chanté dans l’espoir de vous plaire.