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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/23

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DEUX SONNETS


Ces chœurs, se lamentant, pleurent au fond des nuits
Et mêlent des essors, des frissons et des bruits
Aux forêts de silence et d’ombre recouvertes.

Comme pour exhaler le chant ou le soupir
On les sent hésiter, les lèvres entr’ouvertes,
Et le poète seul les entend revenir.